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L'image numérique
CRDP de Grenoble

 

 

 

Sur le web
Difficile


Conversion en couleurs indexées

La numérisation des documents couleurs s’effectuant toujours en mode RVB 24 bits, il est parfois nécessaire de convertir les images obtenues en couleurs indexées pour les utiliser sur l'internet afin de les rendre moins "lourdes".
La conversion de millions de couleurs en une palette de 256 nuances produit de toute évidence une perte de qualité : certaines couleurs ne pourront être converties et devront être interpolées, ajustées vers une nuance proche. Il y a donc suppression des couleurs réelles d’origine et création de nouvelles teintes. C’est un processus irréversible. Il est donc conseillé de sauvegarder le fichier RVB initial, de réaliser tous les réglages nécessaires avec celui-ci et de n’effectuer la conversion qu’en vue de l’exportation finale.
Ces 256 teintes forment une palette de référence, que l’on peut d’ailleurs réutiliser pour d’autres images.

Palette exacte : ne fonctionne que pour une image indexée en moins de 256 couleurs, elle reproduit les couleurs de départ sans simulation.

Palette adaptative : crée une table de couleurs dérivées de celles contenues dans l‘image. C’est un mode de conversion très efficace et fidèle.

Palettes Systèmes MAC ou Windows : utilisent des tables standard 8 bits MAC ou PC (utile dans le cas d’un projet multimédia mono plate-forme, les résultats étant assez différents d’une palette à l’autre).

Palette Web : Elle utilise les 216 couleurs standard des navigateurs : elle peut provoquer de fortes altérations de l’image. On réservera donc son usage à des graphismes ou des images destinés au Web.

Palettes personnalisées que l’on peut créer, enregistrer, charger. On peut ainsi appliquer une gamme de couleurs prédéfinies (issues d’une charte graphique, par exemple) à une image.

Options de tramage : Pour réduire les défauts dus à une trop grande simulation des couleurs (problèmes de transition entre les plages de couleurs), on dispose de quatre options :

- Aucune : pas de simulation, les couleurs absentes sont remplacées au plus proche. Cela crée un effet désagréable d’isohélie (transitions trop accentuées). Cette méthode peut convenir pour des aplats de couleurs et des objets simples bien différenciés mais permet dans tous les cas la création d'un fichier plus léger.
- Diffusion : création de motifs de points plus diffus que précédemment (méthode de diffusion d’erreur).
- Motif : création d’une trame plus structurée, parfois désagréable, surtout avec des palettes comprenant peu de couleurs.
- Bruit : cette option applique un motif aléatoire similaire à celui de la méthode de tramage "Diffusion" mais sans diffuser le motif sur les pixels adjacents. Aucune marque n’apparaît avec la méthode de tramage "Bruit".


Optimisation d’images pour le web

Il convient de chosir un format de compression approprié (voir rubrique "formats d'images"). Voici une liste des options possibles avec les formats possibles pour le Web :

- JPEG : choix du taux de compression, progressif ou non, optimisation, intégration de profil ICC.

- GIF : choix de la palette de couleurs, du nombre de couleurs, du tramage, entrelacement.

- PNG 8 : réglages identiques au GIF.

- PNG 24 : une seule option, l’entrelacement.

La comparaison entre les formats et leurs options permettra de choisir le meilleur compromis entre la qualité d’image et le poids de fichier en cas de doute au départ.

Les règles générales sont les suivantes :

- Le PNG est en plein développement, mais reste encore mal reconnu par certains navigateurs anciens.
- Petites images (moins de 100 pixels de côté) : utiliser le GIF.
- Dessins, aplats de couleurs, textes : utiliser GIF.
- Photographies de taille supérieure à 100 x 100 pixels : utiliser le JPEG.

Cas des images « transparentes »

Le GIF et le PNG peuvent gérer une zone de transparence simple. Par exemple un fond de couleur uni sur lequel se détache un logo. Ainsi le contour de l’objet se détachera du fond de la page HTML, comme un détourage.
Dans Photoshop, ImageReady, Photoimpact ou Fireworks, il est également possible d’appliquer cette fonction de détourage au format JPEG. Lors de l'exportation pour le web, le logiciel va remplacer le fond transparent de l'image par la couleur de cache correspondant à la couleur du fond de page html choisi, donnant ainsi l'impression d'une image JPEG transparente.

Deux méthodes possibles :

- Détourer d’abord l’objet dans un logiciel adapté et la placer sur un fond transparent. Cette couleur «transparente» sera sauvegardée lors de l’exportation.
- Choisir lors de l’exportation la couleur de transparence ou de détourage correspondant au fond de la page HTML. Cette dernière possibilité, si elle nécessite de connaître par avance la couleur, permet de mieux fusionner les bords de l’objet avec le fond, donnant une impression de continuité. Dans le cas d'un fichier à fond transparent on peut utiliser cette option pour éviter un effet d’auréole visuellement désagréable.

 

 

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Capturé par MemoWeb à partir de http://www.crdp.ac-grenoble.fr/image/sortie/surweb.htm  le 04/12/2003